Quand la jeunesse s'y met... [PV Maman^^]

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Juliette était dans sa nouvelle chambre et elle jouait avec ses poupées. Sa chambre avait été redécorée et elle était encore plus belle qu'avant... Elle pit l'une de ses poupées et la coucha dans un berceau en observant le tout. Elle en avait assez de jouer avec ses poupées et elle avait tout rangé sa chambre pour que tout soit bien placé. Elle adorait voir sa chambre avec ses toutous tout bien placés et ses poupées au bon endroit. La petite fille n'avait pas de difficulté à monter sur son lit, mais n'empêche qu'il était haut... Elle s'assit sur son lit et enleva ses bas, malgré le fait que sa mère ne voulait pas qu'elle aille dehors sans. Elle était habillée d'une jolie robe rose et blanche et elle ne pouvait pas jouer dehors avec non plus... Mais la fillette l'oubliait souvent tellement elle était bien dans ce vêtement là... Elle sortit de sa chambre en courant et descendit les escaliers jusqu'en bas pour sortir dans la cour arrière. Elle n'avait pas vu sa mère en sortant... Sans doute était-elle à la salle de bain...

Juliette sourit en sentant le gazon entre ses orteils. Elle était bien dans cette maison-là, surtout que l'autre était partit... Et sa mère qui aurait bien aimé qu'elle l'appelle papa... Ce n'était pas son père... Elle ne l'appellerait pas papa point! Elle courut et fit quelques pirouettes, quelques roues. Elle aimait bien la gymnastique, elle était dans le même cours qu'Amélie et Josyane, ses amies de l'école... Elle avait hâte de revoir tous ses amis de l'école... Ses cheveux bouclés s'emmêlèrent un tantinet alors qu'elle tombait dans l'herbe en riant. Elle se releva et se rendit jusqu'à la balançoire que l'autre famille avait laissée là. Elle était jolie et Juliette adorait se balancer. Elle dut se donner un élan pour s'y asseoir et elle fit ensuite aller ses jambes pour s'élever haut, ses cheveux maintenant dans le vent.

Elle avait tombé une fois sur la balançoire alors maintenant, elle se tenait fort, comme il faut. Elle s'était fait mal quand même en tombant cette fois là, tout son genoux avait été écorché...

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Karen chercha le petit bout de chou quelque minutes dans la maison jonchée de cartons divers, avant de penser que sa fille irait naturellement jouer à l'extérieur.
C'est vrai qu'elle etait jolie cette biquoque.
Avec un beau jardin, pour que Juliette puisse faire de la balancoire et planter toute sortes de choses impoussable.

Elle arriva dans le cadre de la véranda, et s'attarda sur l'insouciance de sa fille.
Penchant la tête, résoluement attendrie.
Puis elle arriva doucement, derrière elle sans pour autant vouloir l'effrayer.

Il est où mon bébé d'amour ?? Puis la serrant très fort contre ses poumons tonnant* il est làààà !

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Juliette fredonnait une chanson tout en continuant de se balancer, mais il en vint un moment où elle oublia de battre des pieds et où la balançoire s'arrêta d'elle-même. Elle était concentrée sur sa chanson et elle en avait oublié de s'amuser! Elle était donc restée assise sur la balançoire, chantant doucement d'un air heureux la petite chansonnette qu'ils avaient apprise à la maternelle. Elle s'ennuyait vraiment de l'école maintenant... Elle n'y était pas retournée depuis le déménagement et de toute façon, elle s'emmerdait un peu. Elle savait déjà lire elle... Elle lisait même de courtes histoires de la courte échelle toute seule et ils apprenaient les sons maintenant... Elle les savait déjà tous et c'était long! Mais les professeurs la laissaient faire autre chose, elle ne s'ennuyait jamais... Elle prenait un livre dans la bibliothèque et allait s'installer dans le coin lecture, assise sur des coussins, pour le lire. Il n'était pas long qu'elle l'avait terminé... Elle en prenait un autre sans se lasser. Elle adorait la lecture!

La fillette sursauta lorsque sa mère la prit dans ses bras par derrière. Elle ne l'avait pas vue venir. Son sourire s'élargit et elle se leva avec rapidité sur la planche de bois qui lui tenait lieu de balançoire pour sautiller et tenter de passer ses fins bras autour de la taille de sa mère... C,était la seule partie de son corps qu'elle pouvait atteindre, même grimpée sur la balançoire.... Elle était tellement légère, tellement minuscule! Même pour une gamine de son âge! Elle était restée toute petite!

- Maman!

Elle se serra tout contre elle, heureuse de la retrouver, malgré le fait qu'elle n'était pas bien loin...! Elle posa alors ses yeux sur ses orteils...sans chaussures... Elle releva rapidement les yeux afin que sa mère ne s'en apercoive pas. Elle aimait marcher dans le gazon sans avoir d'espadrilles! Ses pieds venaient tout verts et elle adorait cela!

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Tu chantes mon bébé ? demanda Karen, pleine d'amour, serrant un peu plus sa petite puce contre elle, la portant à présent, et posant sa tête sur son épaule, pour lui caresser la nuque du bout des ongles, comme elle aimait tant.

Tu pense que tu va te plaire ici ? C'est grand tu a vu..

Elle la considèra longuement, les yeux dans les yeux.
Qu'importe le reste si Juliette n'etait pas heureuse, il fallait y remédier, elle etait tout pour Karen, et maintenant que le looser en question etait parti, il allait bien falloir assumer seule.
Sans doute se remttrait t-elle a faire des photos.
Elle n'etait pas si mal pour son âge.

Elle regarda l'herbe verte déteindre sur ses pieds nus pédicurés et pensa -$30 de foutus en l'air, encore- puis regarda les pieds similaire de la petite, et souria, tout simplement.

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Juliette hocha simplement la tête lorsque sa mère avança l'idée que celle-ci chantait. Après tout, c'était bien vrai... Elle s'accrocha au cou de sa mère lorsque celle-ci la prit dans ses bras et lui caressa doucement les cheveux. Juliette adorait quand sa mère faisait cela... La gamine releva la tête pour observer Karen lorsqu'elle posa sa question. Allait-elle se plaire ici? Il n'y avait aucun doute!

- Je vais m'y plaire! Maman? On pourra inviter Nathan parfois? Hein?

Elle savait que son ami habitait près d'ici, c'était sa mère qui le lui avait dit... Juliette était heureuse qu'elle ne l'ait pas disputée à propos de ses chaussures qu'elle avait volontairement omit de mettre et sa robe dans laquelle elle était si bien... Non mais... De toute façon, à six ans, c'était tellement simple de se salir... Juliette n'avait pas besoin de se retrouver dehors pour le faire! Il suffisait qu'elle mange quelque chose de salissant et c'était perdu d'avance! Ou bien elle échappait sur elle de la peinture, ou elle se tâchait les mains et les vêtements avec des crayons feutre... Il était évident qu'à son âge, tout était contre elle pour se salir et ne pas être propre... Alors même si elle allait dehors, ce n'était pas pire.... Elle donna un baiser sur la joue de sa mère, un grand sourire aux lèvres et bougea un peu pour qu'elle la remette au sol. Juliette était des plus légères... N'empêche qu'elle aimait bien marcher aussi!

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Karen la posa au sol.
Et la toisa.
Juliette etait décidément lumineuse depuis l'eménagement.
Non en fait Juliette semblait enfin vivre depuis que Karen avait viré ce tocard. illui fallait prendre les choses en main. un de ces quatres la petite souhaiterait surement avoir une présence masculine digne de ce nom, et pourquoi pas son vrai père tant qu'a faire ?
Karen savait bien ou il habittait il y avait en fait trois David Reynolds à San Francisco, d'après le département des renseignements publics. Et elle avait espionné chaccun d'eux, devant leur domicile, garrée dans la nuit sous leur porche ou les suivant jusqu'au centre commercial.
Le dernier était le bon.
Même allure élancée, même sourire ravageur.
Après ce qu'ils avaient vécu et bien que david ait insisté pour qu'ils ne se revoient plus, elle se devait de lui faire faire face à ses responsabilités.
Elle ne lui réclamerait pas d'argent ou autre, mais lui demanderais gentilment de passer un peu de temps avec son enfant.
Apres tout ca lui semblait bien être la plus primordiale des choses pour l'epanouissement de la petite.
Puis revennant à elle, tout à sa fille chérie.

Oui mon bébé ! tu sais .. on va faire une fête pour inaugurer la maison, et si tu veux il pourra même venir passer la nuit ici !

Cela occuperait Juliette, et avec de la chance Karen aurait une soirée sabatique avec quelques amies pour parler de tout et de rien, d'hommes et de sexe, de télé et de cuisine. C'est bien ce à quoi elle aspirait pour elle même en ce moment.

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- Merci maman!

Fit la fillette en serrant fort les jambes de sa mère contre elle, seule partie qu'elle pouvait aisément atteindre. Elle avait un grand sourire et finit par la lêcher avant de tourner rapidement les talons, faisant virevolter ses cheveux couleur du miel dans les airs. La fillette poussa la porte pour entrer dans la maison, ses pieds étant quand même tout sales... Elle courut jusqu'au salon et fronça les sourcils devant une émission de télévision qui jouait déjà. Elle s'assit sur le sofa en se donnant un petit élan, sa robe voltigeant un peu, ses cheveux s'emmêlant légèrement. C'était une émission qu'elle regardait parfois et justement, le petit garçon dans l'émission s'amusait dehors avec sa soeur et son père. La mère sortait et venait de les appeler pour le souper. Juliette sauta à bas du sofa et courut jusqu'à sa mère. Elle tapota un peu la jambe de sa mère et demanda en vitesse:

- Maman? Pourquoi je n'ai pas de papa, moi? Hein? Un vrai papa comme celui de Nathan et de David dans l'émission...! Aurélie aussi à son papa...!

Elle avait froncé les sourcils, encore une fois, ce qui la rendait adorable. Bien évidemment, elle était toujours adorable, mais là, elle l'était plus. Le fait de voir ainsi la belle famille à la télévision lui avait fait se rappeler que Nathan avait son papa lui aussi et que son amie Aurélie l'avait aussi. Pourquoi est-ce qu'elle n'avait que les amoureux de sa mère, elle, comme papas? Elle ne les voulait pas! Elle voulait un vrai papa! Comme tous ses copains! Elle garda son air d'incompréhension, attendant que sa mère se décide à lui expliquer.

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Le souffle lui en resta coupé.
Un papa.
C'était bien la première fois depuis longtemps qu'elle se posait la question.
Karen pense que si Juliette lui sortait ça comme ça, alors sans doute qu'elle y pensait depuis plusieurs jours, sans doute qu'elle avait du poser la même question à toutes ces petites copines, sans trouver de réponses qui lui satisfasse.
La mère s'en mordit la lèvre, peut être à sang, completement à court de prétexte, d'argumentaire, même.

Juliette je..

Elle s'agenouilla et considéra sa petite chérie, un moment, plongeant ses grands yeux verts dans les siens.

Ma chérie tu a un papa. Tu en a un, comme tout le monde .. Il est parti. Pas de ta faute, plus de la mienne surement. Il ne m'aimait pas assez surement. Mais je... Tu aimerais voir ton papa ?

A question stupide, réponse stupide et Karen s'y attendais, mais au fond elle n'attendais que le feu vert de sa fille pour mettre David devant ses obligations, ce qui ne devrait plus tarder à arriver. Elle caressa doucement le visage poupon en attendant la réponse fatidique.

Hum ?

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- Je pourrais voir mon papa? Hein?

Demanda-t-elle, le visage soudain rayonnant. Elle en avait assez d'être traitée différemment des autres. Aurélie parlait souvent de ses parties de pêche avec son papa qui se terminaient lorsqu'elle se retrouvait dans le lac en riant. Juliette aussi en avait envie de ces parties de pêche, elle avait envie de se faire prendre dans ses bras, tournoyer dans les airs, et même, se faire glisser sur les épaules de son papa elle aussi, comme le faisait Monsieur Hawkins. Les petits copains de sa mère ne faisaient pas ça et c'est sans aucun doute pourquoi Juliette ne les aimait pas du tout. Ils n'agissaient pas comme des pères, tout ce qu'ils voulaient, c'était lui voler sa mère. La fillette se glissa doucement sur l'une des chaises afin d'être à la même hauteur que sa maman accroupie. Peut-être qu'elle aussi, elle aurait un papa? Hein? Comme tous les enfants de l'école pratiquement... Jasmine, elle, n'avait plus de papa ni de maman, elle vivait avec ses grands parents parce que ses parents étaient morts. Ce n'était pas amusant non plus... Peut-être la fillette devrait-elle se contenter de sa maman, sans avoir de papa? Après tout, Jasmine était pire qu'elle, elle n'avait plus personne! Mais Juliette en voulait un papa elle! Pourquoi elle s'en priverait si sa maman le lui demandait?

Elle pourrait raconter à Nathan qu'elle avait désormais un papa, qu'elle irait sans doute courir dans les bois avec lui et qu'elle pourrait se salir, même avec sa jolie robe, dans le jardin ou dans la terre. Elle en avait des projets la petite...

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Karen s'agenouilla pour venir salir sa jolie robe dans le gazon encore frais et humide, et prit la petite aux yeux tout aussi humide contre elle, caressant doucement ses cheveux, respirant amoureusement son odeur, comme pour retenir cet instant ce l'enfance, qu'elles oublieraient probablement un jour.

Juliette.. tu verra ton papa. Je te le promet ma chérie.

Et au fond d'elle, Karen se fit la promesse de réelement le lui présenter, un instant elle s'imaginait même dans les bras de David, tout aussi attendri qu'elle, autour d'un gateau, avec la petite dans leurs bras de parents attentionés, soufflant ses prochaines bougies, lors d'une fête donnée en l'occasion spécifique. Puis Karen ouvrit les yeux. David ne m'aime pas, pensa t-elle, il est même très très heureux. il ets marié et à même du avoir d'autres enfants, seulement il ne sait rien de la petite et lorsqu'il le saura.. il ne pourra que l'aimer. Oh oui .. il ne pourra que NOUS aimer..

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La fillette entoura le cou de sa mère de ses petits bras et la serra fort contre elle. Elle aimait beaucoup sa maman, même si elle voulait avoir aussi un papa. Elle voulait les deux! Elle dit alors d'une voix calme et douce:

- Mais toi, maman... Tu resteras toujours ma maman, hein? Tu vas pas t'en aller n'est-ce pas?

C'était sur le coup un doute qui passa dans l'esprit de Juliette. Si la gamine retrouvait son père, peut-être sa mère en avait-elle assez d'elle et la laisserait-elle dans la maison de son père, comme ça, sans aucune cérémonie? Juliette voulait les deux, mais si sa mère l'abandonnait, elle ne voudrait plus de papa. Sa mère ferait l'affaire. Elle l'aimait trop pour ça. La petite fille oublia soudainement ses soucis pour se redresser un peu et pour faire un léger sourire à sa maman.

- J'ai faim...

Elle ne savait pas quelle heure il était, mais elle savait qu'elle avait faim. Juliette avait toujours faim! Comme Nathan! Mais elle restait toute aussi menue tellement elle se dépensait dehors et à la gymnastique. D'ailleurs, elle avait cours de gymnastique une fois par semaine, n'empêche qu'elle en faisait tous les jours pour se pratiquer, elle adorait cela! Elle défit son étreitne afin de laisser sa mère se relever. Juliette voulait manger et ce serait dur avec les bras de la petite fille accrochés à son cou pour aller lui chercher quelque chose!